En discutant avec des amis, je me suis rendue compte que, malgré ce que je pensais de moi-même, j’étais peut-être quelqu’un de sportif.
What ? Mais, pourtant, je me qualifie de « non sportive ». Mais pourquoi tant de haine ?
Définition d’une personne non sportive :
« Personne qui ne pratique pas, et n’aime pas le sport. » Effectivement, je peux dire que je n’ai pas pratiqué régulièrement du sport toute ma vie, et ce pour diverses raisons. Mais en réalité, je ne déteste pas le sport ! Comme beaucoup, j’ai un papa qui adore ça. Regarder les Jeux Olympiques, l’Athlétisme, le cyclisme, le foot… c’était courant, même si je n’étais pas à fond là-dedans !
En regardant dans le passé, je me rends compte que j’ai pratiqué beaucoup de sport. Beaucoup étant une notion subjective, je précise qu’il s’agit de 3 sports et que j’en ai essayé pas mal !
GRS, mes meilleures années
J’étais à l’école primaire, et la maman de ma meilleure amie avait proposé que nous allions faire de la GRS : Gymnastique rythmique et sportive. Je me souviens avoir adoré ça dès le premier cours ! Nous utilisions des cerceaux, ballons, et ruban, tout en apprenant à faire différentes figures. Je me souviens également être devenue rapidement souple, à cet âge là, le corps est plutôt élastique.
Au tout début, j’étais incapable de faire le grand écart, mais en quelques semaines, c’était devenu tout à fait normal. Il y avait une excellente ambiance, nous étions entre copines de l’école. La prof était super, patiente et à l’écoute. Et puis nous réalisions des spectacles : dans une caserne de militaires, dans un amphithéâtre sur la plage (je précise que j’habitais en Corse).
Malheureusement pour nous, notre prof est tombée enceinte et n’a pas souhaité continuer à donner des cours après l’accouchement ! Quelle déception, car j’adorais vraiment ça.
Essai piscine et judo
J’ai essayé un seul et unique cours de judo. Je ne saurais dire pourquoi aujourd’hui, mais je n’ai pas du tout accroché. Je pense que j’avais peur de me faire mal et de faire mal aux autres ! J’avais certainement l’impression que c’était plus un sport réservé aux garçons. En bref, ce n’a pas du tout été concluant.
J’ai aussi suivi des cours de natation. Mes premiers étaient très tôt, vers mes 5 ans. J’avais même eu une petite médaille pour le principe, donc je savais nager. Mais les suivants étaient pour apprendre à plonger et à nager d’autres façons. Je me souviens très bien d’une chose : la prof qui criait car je n’avançais pas assez vite. Elle m’a vraiment effrayée et je n’ai pas souhaité continuer les cours, quel dommage ! Heureusement je n’ai pas développé de phobie pour la natation, au contraire, j’adore ça. Mais la brasse, ça me va tout à fait !
Les sports du collège
Au collège, nous avons pratiqué tellement de sports différents : sauts en hauteur et longueur, lancé de javelot, lutte, saut de haie, basket, volley, badminton, foot, hand… L’embarras du choix pour trouver un sport qui me plaisait ! J’adorais le badminton, certainement parce que c’était un sport « individuel ». Je ne détestais pas les sports collectifs, mais personne ne me donnait jamais la balle !
Vous avez certainement déjà vécu ça : les garçons jouaient entre eux et ne s’occupaient pas des filles. Pourtant j’ai toujours été volontaire, j’ai toujours au moins essayé. La seule année où j’ai réellement apprécié les cours de sport fût en 3ème : les garçons de ma classe nous encourageaient et étaient plutôt matures. Mais au lycée, rebelote, je me sentais seule pendant les sports collectifs.
Une année de football
Et pourtant, juste après avoir passé le brevet, je m’étais dit que j’adorerais faire du sport en dehors de l’école. Il n’y avait pas le choix dans le village où habitaient mes parents, je me suis donc inscrite dans l’équipe de foot. Mes coéquipières étaient toutes plus âgées d’au moins une dizaine d’année. Et pour une ado timide et peu sûre d’elle, c’était difficile de s’intégrer.
L’expérience a été très décevante, même si j’allais à absolument tous les entraînements, toutes les joueuses n’étaient pas motivées. Même nos « entraîneurs » se moquaient de nous. Nous avons fini bonnes dernières, mais ma satisfaction a été de marquer un but pendant un match ! Bon, j’avais les yeux fixés sur le ballon et mes pieds, but I did it ! Mais finalement, je n’ai pas voulu recommencer l’année suivante, pour me concentrer sur le Bac notamment.
Essai de tennis
J’avais déjà essayé ce sport pendant des cours organisés pendant les vacances de Pâcques quand j’avais 10 ans. J’avais bien aimé mais pas eu de déclic. Et lorsque j’étais à la fac, je ne faisais aucun sport (sauf étudier, un vrai sport pour le cerveau quand j’y repense !). J’avais donc proposé à mon chéri d’aller aux terrains de tennis sur le campus pour s’amuser un peu.
Ça n’a pas duré très longtemps, surtout parce que nous étions plutôt nuls, mais c’était sympa de se défouler un petit peu ! Je me souviens avoir essayé d’aller de mon studio jusqu’aux terrains, un kilomètre : j’avais couru 200 mètres et je n’en pouvais plus ! Avec la suite de mes études (8 mois au Portugal et 4 mois en Angleterre l’année suivante), je n’ai jamais repensé à me mettre au sport. Surtout que les deux années de Master m’ont coupées de toute vie sociale.
Plus rien jusqu’au yoga…
Février 2017, je me lance : j’ai acheté un tapis, un legging et une brassière. J’ai épluché Youtube à la recherche de vidéos, et je commence enfin à me mettre au yoga. Un vrai déclic. Je ne place pas le yoga dans la catégorie sport, mais c’est tout de même une pratique physique : j’ai sué, j’ai eu mal aux dos, des courbatures, le souffle court pendant mes premières séances. Et avec le temps, tout ça s’est amélioré. J’avais juste envie de me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête.
...pour dériver sur la course à pied
Juillet 2017, je chausse mes nouvelles amies et part pour 8 minutes ! Je n’en peux plus, mais je sais une chose : je recommencerai. Aujourd’hui je dois attendre que mes genoux aillent mieux. Je n’ai qu’une envie, courir et ce quelle que soit la situation ! Ironique ? Un peu, mais j’ai grandi, j’ai de nouvelles préoccupations, de nouveaux objectifs, et je ne vois plus le sport comme une contrainte avec le prof qui nous crie dessus car on avance pas assez vite.
D’autres projets ?
J’aimerais bien faire un peu de boxe ou de self défense. J’ai juste peur que cela ne soit trop intense pour moi, qui ne suit pas encore habituée. Et puis, lorsque j’arriverai à prendre sur moi et ma pudeur, je souhaite me mettre à la natation pour améliorer mon souffle. J’imagine que tout ceci découlera sur le triathlon si je reste motivée !
Je constate que c’est le fait de grandir qui m’a amené vers le sport. Finalement, mon passé sportif n’est pas si catastrophique quand j’y repense. On se rend compte que le sport n’est pas si terrible, qu’il faut trouver ce qui nous convient et le faire avec plaisir et non pas pour les autres !
Et vous, quelle est votre passé de sportif ? Avez-vous toujours aimé le sport ?
Marie E.
11 octobre 2017J’ai beaucoup souris en lisant ton article, je me suis reconnue à plusieurs endroits.
Le badminton c’était aussi mon pécher mignon au collège, à l’UNSS, j’adorais ça ! Pour les sports collectifs j’étais plutôt foot aux récréations en primaire, handball au collège, puis rugby au lycée. Par contre je détestais le baskets, mon niveau était si faible, incapable de viser le panier, ahah.
J’ai toujours aimé le sport, ça toujours été mon moment à moi, ce qui me faisait m’évader. Je me suis vite dirigée vers la course à pieds, le cross plus précisément. Dès mes 10/12ans je courrais en club et faisais des compétitions le dimanche, en catégorie poussine au départ, hihi.
Belle soirée.
A très vite,
Claire
12 octobre 2017Tu es une vraie sportive ! Je me souviens du cross que le collège organisait.. je préférais marcher car je ne pouvais pas courir plus de 5 minutes en continu.. il faut dire qu’on ne s’entrainait pas !
Aujourd’hui je regrette un peu de ne pas m’être donnée plus à fond !
Bise !