Cet été 2017, j’ai décidé de me mettre à la course à pied. J’avais envie de me défouler un peu, car le yoga que je pratiquais était assez calme et lent. Rapidement et contre toute attente, j’ai vraiment apprécié partir tôt le matin à la conquête des chemins.
Si cela vous intéresse, je vous parle de mon premier running, de mon bilan du premier mois et du second mois.
Le début des douleurs
Cependant, à la fin du mois d’août et alors que j’étais au top de ma forme, j’ai commencé à ressentir une gêne au niveau du genou gauche. Plus précisément sur un ligament arrière.
J’ai continué de courir à mon rythme, deux fois. Je me souviens avoir eu mal pendant une sortie, mais rien d’insurmontable. Puis un jour, j’ai eu de nouvelles sensations : des sortes de fourmillement dans le genou. J’ai regardé rapidement sur internet et les gens sont clairs : il faut se reposer. Je me suis donc décidée à ne pas courir pendant une semaine.
Malheureusement, ce ne fût pas suffisant et rapidement, mon genou droit a commencé à me faire ressentir les mêmes choses.
La plupart du temps, j’avais une gros pincement situé dans le genou après être restée assise longtemps ou en descendant les escaliers. Pas très normal !
On va chez le médecin ?
Ce n’est franchement pas mon style de me rendre chez mon médecin pour un oui ou pour un non ! Mais cette fois, je sentais bien que ce ne serait pas simple. Le genou soutien le poids du corps. Et même si j’avais l’impression de ne pas avoir forcé sur mon corps pendant deux mois, mes genoux me disaient le contraire.
Mon médecin m’a inspecté les genoux : « pas de tiroir » … « c’est pas les ménisques »… Résultat : une prescription pour aller voir le podologue du sport. Le rendez-vous est dans deux semaines et en attendant, il faut accepter la douleur et de ne pas pouvoir courir.
Cette période fût difficile pour moi, comme si j’avais 4 ans à nouveau et qu’on m’enlevait la poupée qu’on venait de me donner. Heureusement les coureurs qui me suivent sur Instagram sont hyper bienveillants. Ils m’ont tous rassuré et je les remercie.
Podologue : fin du problème ?
Enfin mon rendez-vous chez le podologue arrive, j’avais tellement hâte ! Il prend l’emprunte de mes pieds et me fait faire des exercices : se pencher sur le côté, en avant, me tenir sur une jambe alors qu’il appuie sur une épaule… tout se passe bien. Il m’indique donc que j’ai une inflammation légère des ménisques.
Il a lui même eu le même problème auparavant. Ça me rassure d’une certaine façon. Du coup, j’aurai mes semelles la semaine suivante !
28 septembre, les saintes semelles
Je repars de chez le podologue avec mes semelles une semaine plus tard. Rapidement, mes genoux vont mieux ! Et pour cause, j’étais dans une période avec de grosses douleurs.
Je ne dois pas faire de sport pendant un mois. Bon ça risque d’être long mais c’est pour la bonne cause ! J’ai quand même décidé de marcher souvent, pour utiliser au maximum les semelles. Sinon aucun intérêt. Je prends soin de glacer régulièrement mon genou gauche, le plus douloureux.
Ça va mieux, mais…
Tout va bien pendant un mois. Bien sûr certains jours mes genoux se réveillent comme pour me dire qu’ils sont toujours là. J’avais prévu de retourner courir le 1er novembre mais j’ai rapidement senti que ce ne serait pas possible. Mes genoux sont encore fragiles.
Et puis il y a quelques jours, je faisais clairement l’idiote avec mon chat : je lui courais après (elle adore ça). Et très rapidement, mes genoux m’ont rappelé à l’ordre. Depuis, mes douleurs sont revenues comme avant. Comme si j’avais fait un retour deux mois plus tôt. Je ne courrais pas le 1er novembre, je ne sais pas ce quim’attend, je ne sais pas ce que le futur me réserve.
De l’importance de se reposer
C’est difficile, c’est rageant. Je n’imagine même pas le manque que ressentent les personnes qui courent depuis toujours et d’un coup doivent s’arrêter. C’est bête, je me sens bête. Mais c’est presque une drogue : courir donne envie de courir et puis c’est tout !
J’en suis aussi à deux mois sans course à pied. Et je ne sais pas si le premier diagnostic a été bon ou non. Peut-être qu’il était trop tôt pour mesurer l’ampleur du problème. Si deux mois de repos n’ont servi à rien, combien de temps faudra t-il ?
Que sont les ménisques ?
Les ménisques sont un ensemble de cartilage au centre du genou. Ils peuvent avoir des lesions suite à un traumatisme et même se fissurer. Ils peuvent se réparer naturellement mais beaucoup font de la chirurgie pour retirer une partie. Le problème est que cela provoque ensuite de l’arthrose.
EDIT : depuis décembre 2017, je vais chez le kiné pour traiter non pas les ménisques, mais un syndrome rotulien. Mon témoignage dans cet article.
Je vous parle du programme de renforcement musculaire pour genoux d’Aline
Vous le savez, cet article ne remplacera aucun diagnostic médical. Je tenais simplement à témoigner car j’ai fait beaucoup de recherches infructueuses sur le net. J’ai un autre rendez-vous chez le podologue dans deux mois pour voir si tout se passe bien avec les semelles. Je sais qu’elles m’ont aidé pour le quotidien, mais pas pour courir. Je ne sais pas si cela signifie qu’elles sont inefficaces.
Je rédigerai très certainement une suite à cet article en tant voulu !
olivia
29 octobre 2017j’ai un syndrome rotulien.
J’ai vu des spécialistes du genou, j’ai fait scanner, IRM & co, semelles ortho, kiné, persuadée que la douleur disparaitrait.
Finalement, j’ai dû un peu faire le deuil de la course à pieds car cela ne va malhreuseusemnt pas en s’arrangeant. Je limite les séances à une bonne séance par semaine max, des étirements tous les soirs (car je fais d’autres sport à côté) et j’ai encore des séances de kiné.
Claire
29 octobre 2017Oh mince ! Depuis combien de temps ?
Moi je me demande sj ce n’est pas un syndrome rotulien aussi.. à voir !
Bon courage !
Marie E.
29 octobre 2017Tu sais que je suis ta pratique de la course à pieds depuis le début, que je t’ai encouragé à augmenter progressivement la distance, à croire en toi, etc. Et comme pour le précédent article, je suis peinée de lire celui-ci aussi.
Je viens moi aussi ma pratique de la course à pieds au moment présent sans pouvoir planifier quoi que ce soit, pouvoir préparer convenablement une course officielle, car mes syndromes fémoro-patellaire et rotulien peuvent se réveiller à tout moment. J’ai peur de ne jamais pouvoir devenir marathonienne, mais je n’ai pas le choix que de vivre avec et en fonction de ça. Je pense malheureusement qu’un chemin similaire se trace pour toi. Alterner les semaines de repos à des semaines d’entrainement. Je ne pense pas que tu dois faire une croix sur la pratique de la course à pieds, il va juste falloir que tu écoutes les signaux de ton corps. Tu te rends compte que tu ne seras pas capable d’aller courir le 1er novembre, et c’est une bonne chose. Je sais combien c’est dur, combien le besoin est viscéral, mais parfois, nous n’avons pas le choix…
As-tu passé un IRM ou un scanner pour confirmer cette inflammation des ménisques ?
Beaucoup de courage et je t’envoie plein de pensées positives pour que tu sois sur pieds le plus rapidement possible.
A bientôt,
Claire
30 octobre 2017Ta bienveillance et tes conseils me font beaucoup de bien !
Je revois le médecin ce soir, après 2 mois sans courir et 1 mois avec des semelles. C’est la remplaçante donc j’espère obtenir un 3ème avis. Mais effectivement, une radio ou une IRM sera le meilleur moyen de trouver ce que j’ai. Je ne supporte pas être dans le flou et ne pas savoir…
Cependant je ne pense même pas pouvoir courir par intermittence.. il paraît que les ménisques ne se réparent pas donc je ne sais pas quoi penser. Je me demande si ce n’est pas le syndrome fémoro-patellaire car j’ai l’impression que ce sont les mêmes symptômes (douleur en descendant les escaliers, après être resté longtemps assis, par vague..). Or aujourd’hui j’ai mal toute la journée en continu. Si mes douleurs réapparaissent en seulement quelques minutes, je crains le pire..
Si on m’avait dit que je serai déprimée de ne pas pouvoir courir il y a 6 mois, j’aurai bien rigolé !
Je te souhaite aussi de te rétablir et j’espère sincèrement que tu seras marathonienne ! Peut-être l’année prochaine ?
Bise et à bientôt,
Claire
Franck Geraci
7 juin 2020Bonjour.
J’ai porté des semelles pendant 10ans, j’ai eu une prothèse totale du genou faut-il continue de porter des semelles.
Merci
Claire
7 juin 2020Bonjour Franck, vous comprendrez que seul un médecin pourra vous répondre. Je suis une simple blogueuse qui raconte son histoire personnelle aux genoux. Bonne journée et bon courage.