Ça faisait un moment que je n’avais pas écrit d’article ! Et cette fois ce sera sur le thème du zéro déchet 🙂 ou plutôt, des quelques changements que j’ai réalisé dans ma vie, pour réduire mes déchets. Car je suis bien loin du « zéro », mais j’ai quand même beaucoup de poubelles !
C’est parti pour un article bilan et pistes d’amélioration pour faire encore moins.. de déchets !
A lire : mes premiers pas dans le zéro déchet
Dans la cuisine…
Mon plus gros changement en cuisine a été le fameux composteur d’appartement ! Il m’a tellement aidé à réduire le poids de mes poubelles. En effet, j’y jette tous les aliments végétaux : épluchures, morceaux de légumes et fruits non mangés, coquilles d’œufs, thé et café utilisés, un peu de carton…
En plus de réduire les poubelles, ça permet à mon chéri d’enrichir son petit jardin avec du compost le plus bio possible (je n’achète plus rien en grande surface, mais parfois du non bio chez un magasin de producteur).
Pour laver la vaisselle, j’ai déjà fait l’acquisition d’un lave-vaisselle. C’est difficile à calculer, mais ça économiserait de l’eau… selon le mode de lavage que l’on choisi ! Puis au lieu d’acheter du savon liquide en flacon, j’achète à présent des savons de Marseille. Je frotte mes éponges contre le savon et il dégraisse très bien. J’ai aussi une brosse et un grattoir en cuivre, ils sont assez résistants et aident bien !
Aussi, j’ai changé l’organisation de la cuisine grâce à… des bocaux ! On peut tout acheter en vrac, et c’est très ludique avec des bocaux. J’ai donc commencé par garder ceux qui me semblaient intéressant, avant d’en acheter d’autres. Malheureusement j’ai l’impression de n’en avoir jamais assez.
Aux courses…
On en vient rapidement à la façon dont je fais mes courses. Comme je le disais plus haut, mes achats se font à 90% à Biocoop, car il y a tout sur place. Ensuite je vais en magasin de producteurs à côté, surtout pour mon chéri qui achète de la viande. Puis on fini par la supermarché classique pour le poisson et des choses que l’on trouve difficilement ailleurs : litière pour le chat, bidon de vinaigre, cire à épiler…
Alors, comment je m’organise pour mes courses ? Et bien je commence par réfléchir à des recettes simples car je vous le dis tout de suite : JE N’AIME PAS CUISINER ! Puis je regarde de quoi j’ai besoin pour me faire ma liste, et emporter les bocaux dont j’ai besoin. Histoire de ne pas avoir à en acheter d’autres, et de ne pas gaspiller.
J’ai également acheté une vingtaine de sacs en tissus réutilisables pour les courses, et j’ai gardé un sac de frais et deux sacs de courses. En général tout cela me suffit largement ramener les courses de la semaine.
Je mets les fruits et légumes en sacs tissus – sauf par exemple les bananes : je colle l’étiquette dessus directement. Les légumineuses, thé et épices en bocaux. Très facile puisqu’à Biocoop on peut tarer les contenants. Et je garde aussi mes boîtes d’œufs, que ce soit pour en récupérer chez mes parents ou en magasin.
Du coup, je réduis considérablement les déchets, j’ai très peu d’emballages. Ça peut être des emballages pour le chocolat, ou des petites choses…
Pour le ménage…
Si vous suivez mon blog, vous savez que je prépare ma lessive moi-même ! Cela fait déjà deux ans, j’en suis ravie. Attention, il faut quand même un détachant en plus parfois… avec un bloc de savon de Marseille par exemple.
Pour nettoyer le reste de l’appartement : un aspirateur balai, et un balai à vapeur multi-fonction. Ce dernier me permet de n’utiliser que de l’eau et pas de produit chimique. J’ai aussi acheté des chiffons en microfibres (apparemment cela pollue l’eau au lave-linge, alors il faut utiliser un filet dans lequel les mettre). Puis comme produit ménage, je n’utilise que.. du vinaigre !
On sait tous que ça désinfecte très bien, et j’en suis très contente. Fini les sopalins… En fait les seules fois où je prends des tissus jetables, c’est pour le vomi du chat ! Ensuite je nettoie au vinaigre avec mon chiffon.
Dans la salle de bain…
C’est certainement là que j’ai réalisé le plus de changements, mais aussi où il me reste beaucoup d’habitudes à changer ! Voici mes astuces zéro déchet :
- l’oriculi, pour remplacer ces foutus coton-tiges.. qui seront bientôt interdits à la vente ! Enfin ! C’est vraiment simple de changer, ça coûte quelques euros et l’oriculi dure très très longtemps. En plus, c’est moins dangereux que le coton-tige, c’est tout bénef’.
- la brosse à dent en bambou. Bouuuh le plastique ! Les brosses à dent en bambou sont aussi solides que celles en plastique, et sont en général compostables <3 une autre façon de réduire le plastique. Bien sûr, elles coûtent plus cher… mais avec tout les changements possibles, on a bien gagné quelques euros pour ça non ?
- les cotons réutilisables : faciles ! Avec une dizaine de coton – plus si vous vous maquillez beaucoup et si vous utilisez beaucoup de vernis à ongles – on se passe très facilement de cotons jetables. Il suffit de les nettoyer au vinaigre/bicarbonate une fois de temps en temps pour qu’ils évitent de noircir 🙂 sinon je les mets en machine avec les vêtements.
- le dentifrice solide : même haleine, moins de tubes. Ils durent beaucoup plus longtemps qu’un dentifrice classique, on utilise donc moins de tubes plastiques ! En plus il y a en général des ingrédients naturels, on le met quand même dans la bouche…
- déodorant naturel : le mien est de la marque Clémence et Vivien, dans un petit pot en verre. Il s’applique avec le doigt, et est très efficace. J’avais acheté auparavant un pierre d’alun – vraiment zéro déchet – mais ça ne fonctionnait pas sur moi, et apparemment ce serait mauvais pour la peau… En tout cas il y a le choix pour éviter les produits truffés d’ingrédients nocifs !
- le savon pour le corps : je ne suis pas vraiment zéro déchet pour ce produit. J’ai opté pour des bidons d’un litre… car je trouve les savons chers et ils fondent vite. Le petit bidon est économique, à défaut d’être complètement zéro déchet.
- le shampoing solide : voilà un objet qui ne me quitte plus depuis 3 ans déjà. J’en ai testé tellement pour mon cuir chevelu, et c’est finalement la marque « les savons de joya » que je préfère (et pour le dentifrice aussi !). Un shampoing solide permet d’économiser au moins trois flacons de shampoings ! En plus il y a tellement moins de produits nocifs comme l’EDTA, et autres irritants et perturbateurs endocriniens.. à bien choisir quand même car certaines marques ne jouent pas le jeu.
- l’épilateur électrique : haha ! Ça ne fait que quelques semaines que j’ai décidé d’arrêter les rasoirs jetables, ou même rasoirs où l’on change uniquement les lames. Je souffre un peu pour réduire mes déchets. Après, il se peut que les composants de l’épilateur et le montage du produit fini soient moins écologique que celle des rasoirs. C’est un grand débat, mais j’ai fais ce choix là !
A lire : ma salle de bain zéro déchet
Au travail…
Ce n’est pas toujours facile d’adopter un comportement zéro déchet au travail. Notamment parce que dans mon domaine – la communication – je dois souvent imprimer des documents. Heureusement la politique de mon entreprise étant de réduire les coûts inutiles, nous imprimons la plupart des documents non officiels en noir et blanc. Et voici quelques astuces de plus :
- amener sa propre tasse, on a tous plein de tasses à la maison alors c’est le temps de les exposer 😀
- pour le midi, comme je mange sur place : soit j’amène mon déjeuner tout prêt, soit j’amène mes tuperware vides ! J’ai quelques adresses où je me rends souvent, et qui acceptent volontiers de les remplir.
- j’essaie aussi d’avoir toujours des couverts en dur au travail, pour éviter de demander en plastique !
- et pour l’hiver (voire l’été), j’ai investi dans un bon thermos ! Comme ça quand je vais acheter à manger, je demande à ce que la boisson soit servie dedans. Souvent c’est du thé et il reste chaud au moins toute l’après-midi. J’en suis tellement ravie ! Il m’est même arrivée de prendre du café chez moi et de le transporter au boulot (je marche 15/20 minutes) dans le froid, et le contenu est resté bien chaud.
Pour le reste…
J’ai toujours un totebag dans mon sac, ce qui me permet de refuser les sacs dans les commerces. Refuser, ce mot est vraiment important. Les commerçants veulent absolument nous donner des sacs – sans doute pour qu’on affiche leurs marques dans la rue. Mais nous n’en avons pas besoin, ils s’entassent à la maison où remplissent la poubelle.
Il m’est arrivé de demander à n’acheter que des chaussures, sans la boîte. La vendeuse m’a regardé avec mépris et m’a dit « c’est possible, mais vous ne pourrez pas les retourner au magasin si elles ne vont pas« . Je les avais essayées donc je savais que c’était bon ! Pourquoi alors se braquer comme ça ?! Est-ce qu’on a besoin d’une boîte en carton à chaque fois que l’on achète des chaussures ? En tout cas, celles que j’ai me servent de boîte à médicament.
Aussi, je pense à ma consommation actuelle de vêtements. Comme beaucoup, j’aime parfois me balader dans les magasins et ressortir avec pleins de nouvelles choses. Ces petits plaisirs sont vraiment par période chez moi, je ne suis pas vraiment fan de vêtements. C’est selon mon humeur ! Et depuis un moment, je n’ai pas vraiment été faire les magasins. Déjà, je trouve cela cher. Un jean ou un pull à 30 euros, qui s’abîme rapidement et qui EN PLUS, a été fait par des gens pauvres à l’autre bout du monde… je n’ai pas envie de donner mon argent à ces temples de la surconsommation. Alors est-ce qu’il faut appeler cela zéro déchet, mais j’achète maintenant beaucoup moins et quand je le fais, c’est via Vinted. Il y a tellement de choix car l’application est ultra connue aujourd’hui. Je suis pointilleuse et je demande souvent les mesures aux vendeuses, pour être certaine de mes achats. Pour le moment pas de mauvaises surprises, et ça me va.
Pour finir, je vends systématiquement les objets dont je ne me sers plus ! Cet été j’ai changé d’appareil photo, alors je me suis rendu dans un magasin qui reprend les objets d’occasion. Ça m’a fait un peu d’argent et l’objet servira encore plutôt que d’être jeté (car il fonctionnait très bien d’ailleurs !). Donner une seconde vie aux objets, c’est la moindre des choses.
Mes pistes d’amélioration
Cela fait un moment que je n’ai pas changé une de mes habitudes, pour réduire encore plus mes déchets. Car je vais être honnête, je ne trouve pas que j’en fais assez. Ce n’est jamais assez ! Quand on voit les personnes qui ne changent rien – parce qu’elles ont été éduquées ainsi – je me dis que je dois en faire plus, toujours plus !
Des pistes :
- arrêter d’acheter des éponges et me faire des tawashi. Bon j’attends que mon chéri me fasse mon petit bout de bois… car je ne suis pas bricoleuse du tout ! Mais c’est vraiment quelque chose de simple à faire, surtout que j’ai un tas de vieilles chaussettes qui n’attend que d’être réutilisé !
- arrêter les rasoirs. J’ai déjà commencé par acheter un épilateur électrique, mais j’ai tout un tas de rasoirs jetables en réserve.. c’est tellement plus simple.. et c’est le problème ! Je dois donc m’organiser pour ne plus en avoir besoin. J’utilise également des bandes de cire froides, et cela me convient bien même si ce sont des tonnes de déchets !
- fabriquer mes dosettes lave-linge. Je les achète à Biocoop, mais chaque dosette est emballé de plastique pour éviter qu’elles ne prennent l’humidité. Ça me gêne et je sais que c’est simple à réaliser…
- amener mes tuperware pour acheter viande et poisson. Je pense que ça peut passer au magasin de producteurs où je me rends, moins au supermarché. Et pourtant les commerçants ne peuvent pas refuser. A voir !
- remplacer le spray aux toilettes. Aheum… je n’ai pas trouvé d’alternative écologique pour le « sent-bon » aux toilettes. Apparemment allumer des allumettes fait des miracles, mais ce n’est pas zéro déchet et je n’ai pas envie de risquer mettre le feu ! Si vous avez des idées je suis preneuse !
- changer les produits hygiéniques féminines. Encore un gros débat… car je ne me sens vraiment pas de changer. C’est un peu difficile à ce niveau là, c’est très personnel. Que ce soit culotte pour les règles, serviettes lavables ou cup… je ne suis tellement pas prête ! D’ailleurs si j’ai un jour un enfant, je ne pense pas utiliser des couches lavables, et j’en suis désolée.
- arrêter les mouchoirs en papier. Là je vais être honnête, je ne changerai pas. C’est un de mes péché. J’ai bien le souvenir d’utiliser des mouchoirs en tissus lorsque j’étais jeune. Sauf que perso, quand je tombe malade, ça coule, ça coule…. c’est comme ça il me faut beaucoup de mouchoirs, et les tissus sont des nids à microbes !
- réduire ma consommation d’objets divers. Bon je ne pense pas être « la pire », je ne dépense pas tant que ça. Mais j’adore acheter des livres, l’autre jour c’était des pots pour cactus, des huiles essentielles, des carnets… je réfléchis toujours avant d’acheter. Est-ce que j’en ai besoin, ou je peux faire autrement ? Bien sûr si on réfléchi zéro déchet, cela veut dire d’une certaine façon « ne plus se faire plaisir ». Par exemple j’ai acheté cet été un nouveau boitier d’appareil photo, et deux objectifs, pour me remettre à la photographie. J’ai un peu honte, et en même temps, j’en avais tellement envie pour assouvir ma passion. Et pour revenir aux livres, une liseuse serait beaucoup moins écologique que des livres : il y a des matériaux rares dedans comme de l’or (comme dans les téléphones et ordinateurs). Et ces matériaux demandent une extraction TRÈS polluante ! Couper des arbres pour les livres serait donc plus écologique…. surtout que les arbres peuvent être replantés, alors que les paysages laissés par l’extraction de pierres sont effrayants.
- éteindre les prises quand je pars le matin. C’est une habitude que nous devrions prendre, je n’y pense jamais. Sauf lorsqu’on part plusieurs jours, parce que forcément on a plus peur qu’il arrive quelque chose !
J’espère que vous avez bien digéré cet article ! Je l’ai écrit suite à une discussion avec Isabelle sur Instagram ! Bon je trouve que je ne sais pas assez niveau zéro déchet, même si je fais beaucoup. Si chacun pouvait piocher dans cette liste et adopter certains petits changements… petit à petit le monde irait mieux.
Isa
3 septembre 2019Un super article hyper complet ! Je suis passée aux sacs en tissu il y a peu et je dois avouer que je suis fan! Ça change tout pour les courses en vrac.
Claire
4 septembre 2019Merci Isabelle, oui ça change tout c’est vrai ! Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde !
Julie
3 septembre 2019Whouahhh que de changements !! On a opéré les mêmes changements. Réduit les produits ménagers au vinaigre et savon de Marseille, les sacs plastiques remplacés par sacs en tissus, je fais mon vaisselle cake, défi rien de neuf pour moi ou presque. Je m equipe ainsi que les enfants sur vinted ou braderie et quand j achete j’achète chez des enseignes éthiques durables quitte à payer plus de 30e. Car cest le pb avec vinted. Il y a une telle offre qu’on brade et on perd la notion de valeur de choses. Mais cette année je pense que même mes cadeaux de Noël seront seconde main par conviction. Moins de lessive. Pas de compost car mon mari est contre je fais mes gamelles pour le midi et sur les repas du soir pour 4 je fais du batchcooking (je cuisine tout en 1 fois) ce qui nous a permis de réduire de presque 70% le gaspillage alimentaire, les trucs qui restent au fond du frigo…. jai réduits achats de livres en faisant une carte bibliothèque cote salle de bains suis passe au presque no make up. Je fais mon deo et shampoing solide. Par contre j arrive pas a convertir le reste de la maison
Idem sur les lingettes et coton tiges. Et depuis plus de 4 ans la cup… .Par contre jai encore des axes d amelioration : je fais du drive 1 fois par mois, je n arrive pas a aller au marché. Faut dire que cest le jeudi chez moi. j’aime trop voyager pour me priver d avion, je suis passionnée de diy et donc j achete des tissus et autres… en tout cas je trouve ça bien les petits pas. Le plus dur est de convaincre autour de soi. Continue comme ça.
Claire
4 septembre 2019Merci pour ton commentaire et tes suggestions !
Pauline
9 septembre 2019Merci Claire pour cet article très détaillé qui donne de bonnes pistes !
Personnellement, j’ai fait de gros efforts dans la salle de bain : cotons réutilisables, oriculi, déodorant / shampooing / dentifrice solides, savon saponifié à froid, etc. J’utilise aussi la cup depuis plus de 5 ans et j’en suis très contente !
Cela dit, il me reste encore beaucoup de marge de progression dans d’autres domaines. Même si j’ai également adopté les lingettes microfibres, je garde les essuie-touts pour le vomi de chat (tout comme toi, hahaha) ! 😉
Donc merci pour les pistes d’amélioration et l’inspiration !
Claire
9 septembre 2019Merci pour yon commentaire ! Forcément on pourrait faire presque toute la maison haha, mais déjà commencer par de petites choses simples c’est super !
Marine
26 septembre 2019Bonjour. Par curiosité, pourquoi dis tu que si un jours tu as un enfant tu choisiras des couches jetables (versus lavables)? Si c’est la perspective de « toucher » des excréments qui te rebute, pour information toutes les couches lavables fonctionnent avec un « feuiller » (une genre de feuille de sopalin) qui permet, si caca il y’a, de le retirer facilement et « proprement », et si non il se lave. Ce fameux feuillet, ainsi que le caca de ton potentiel futur petit bout, se composte. Je suis maman et, c’est surprenant, le sujet de l’élimination m’a finalement passionnée. C’est un sujet qu’on pense vulgaire, futile, pourtant il en dit beaucoup sur la façon dont on appréhende notre corps, ses sensations et besoins notre consommation et notre rapport à la nature. La notion même de « propreté » est à remettre en question. Par exemple un bébé n’apprend pas à être propre! D’abord parcequ’il n’a jamais été sale: c’est nous qui, en mettant des couches aux bébés, avons une démarche ultra malsaine. C’est à cause de nos choix de leur mettre des couches (jetables ou lavables d’ailleurs), qu’ils sont « sales », qu’ils baignent dans leurs excréments. Aussi parceque la propreté ne s’apprend pas. Si le sujet t’intéresse, renseigne toi sur l’hygiène naturel infantile ca renverse beaucoup de nos préjugés qu’on questionne peu: un bébé est tout à fait capable d’exprimer (clairement) son besoin d’éliminer, de même qu’il sait exprimer son besoin de manger, d’amour, de dormir, etc. Si tant est qu’on se rende disponible pour communiquer avec lui, comprendre son besoin et y répondre. Dans énormément de pays du monde, les parents n’ont pas de couches (cela coûte trop cher) et les enfants ne sont pourtant pas recouverts d’excréments. Magie? Non juste un instinct totalement évident qu’on a totalement zapé. Bref si je suis évidemment 100% pour les couches lavables (pourquoi vouloir le meilleur pour ton enfant et 1: détruire un peu + le monde dans lequel tu le fais naître en balancant une quantité astronomique de déchêts et en consommant une quantité de ressource astronomique inutilement et 2: lui balancer plein de produits chimiques et faire baigner ses parties sexuelles dedans beurk), il ne fait pas de doute que leur mettre des couches reste presque, à bien y penser, une micro forme de maltraitance, au sens littéral du terme, que c’est un traitement disons, améliorable aux mieux. Au plaisir d’échanger avec toi sur la question et félicitations pour ta démarche <3!! Belle journée. Marine
Claire
31 décembre 2019Bonjour, c’est simplement mon avis personnel. Nous faisons tous des choix différents, et peut-être que je changerai d’avis si un jour j’ai un enfant. A bientôt,
My
14 octobre 2019Bravo pour tous ces changements, c’est très bien ! 😀 Perso pour les mouchoirs en tissu j’en ai un grand stock chez moi et lorsque j’ai le rhume je les mets au linge sale le soir même, voir le lendemain si vraiment j’ai oublié. Ça fait vite la différence ! Mais je comprends, il y a certains points pour lesquels j’ai aussi de la peine à changer, pour ma part ce sont les oriculis… mais si chacun fait des petits changements, on arrivera à aller plus loin ! 🙂
Claire
14 octobre 2019Hello! Oui c’est vrai que pour les mouchoirs j’ai du mal, justement je sors d’un gros rhume et j’ai utilisé tellement de mouchoirs… Je n’aurais jamais fourni sans malheureusement. Je me dis que je fais tellement de choses déjà que ça compense ! Oui plus on sera nombreux mieux ce sera, même avec de petits efforts !
Maïlys LD
16 mars 2020L’essentiel c’est de faire de son mieux et d’y aller petit à petit surtout ! 🙂 Quand tu veux trop faire en même temps ça a tendance à te décourager surtout quand tu commences juste.